15 oct. 2012

Girl Power à Gyeongju

Assez de l'agitation de la mégapole, marre du bruit constant et de la pollution à gogo! C'est sur ces constats que mes amies et moi avons décidé de nous octroyer une pause loin de Seoul. Un break au vert, avec de la nature, des arbres, de l'herbe, du grand air quoi.
Bam, on prend nos tickets de train et on embarque pour Gyeongju, l'ancienne capitale du royaume de Silla. 
Ma première expérience avec la ville-musée, c'est comme ça que les coréens en parlent, n'avait pas été des plus entrainantes... Sous une pluie battante avec ma maman, nous n'avions pas eu d'autre choix que de patienter dans notre pension loin de tout et sans charme que la nuit passe. Nous avions alors pris la poudre d'escampette rapidos, sans aucune intention de revenir sur les terres de ce qu'a été pour nous une halte à oublier.

Le week-end entre copines, rien à voir pour le coup!
Mes amies Axelle, Darcie et Yoon Jung
Nous sommes arrivées et le soleil brillait (il ne s'arrête plus de briller, il brille, il brille, c'est comme si les nuages avaient été éradiqués du ciel pour de bon). Nous avons pris nos quartiers dans notre charmante pension au charme suranné et pour le moins authentique. Il s'agissait d'une maison traditionnelle, un hanok, en plein centre ville. En bonnes touristes avides de visites et de culture, nous avons parcouru les sites les plus en vue de Gyeongju. Le temple de Bulguksa (qui ne casse pas des briques), le boudha en pierre, le parc des Tumulis, l'étang Anapji... si les noms desdits lieux ne vous ring pas de bell (anglicisme, vas t'en!), les photos parlent d'elles-même.

Le temple de Bulguksa, lumineux au beau
 milieu de la montagne.
Il s'agissait aussi d'un week-end francophone et francophile: une suissesse, une belge, une française et une américaine à fond dans la langue de Molière. Bien évidemment, tout ce petit monde a gossipé, gloussé et rigolé pendant 48 heures  même au beau milieu des temples.
Le temple de Bulguksa
Mon appréhension se situait au niveau de la nuit. Oui, nous séjournions dans une maison traditionnelle... avec literie traditionnelle, bien entendu! C'est donc sur un sol de bois et deux trois couvertures, dont la présence n'est que cosmétique, que j'ai passé la nuit. Ma voisine de chambre a qualifié l'oreiller de véritable parpaing, c'est pour dire!

Mais enfin, l'escapade était bienvenue! Quel plaisir!
Au pied des tumulis, les coréens s'activent.

Moment de poésie délicate au bord de l'étang Anapji.