12 août 2012

Un jour, j’ai décidé de partir. Où ça? Oh, en Corée du Sud


Ce matin là, cette remarque de la conseillère en relations internationales a certainement changé le cours de ma vie d’étudiante: “Vous savez, la Corée ça se développe à fond en ce moment. Ils ont d’excellents profs de science po formés aux Etats-Unis, et les campus sont incroyables! Pensez-y...”. Et je me suis dis bingo, le pays du matin calme avec des profs venus de celui de l’oncle Sam, je ne pouvais pas rater ça.
Et je me suis rendu compte, en préparant le périple, que de relater mes aventures pourrait se révéler un exercice sacrément intriguant pour mes potentiels lecteurs. 
Je m’explique. Lauranne, c’est mon prénom, qui décide de quitter sa Genève adorée pour se perdre un semestre dans les dédales de la capitale sud-coréenne, mes amis en sont restés scotchés à leur tabouret de bar! Il s’agit d’un choix peu commun, c’est bien vrai. Et c’est bien là tout l’intérêt du périple.
 Outre l’aspect estudiantin et militant (l’université d’accueil est féminine et féministe, ce qui n’est pas pour me déplaire), je me lance à la découverte du pays de tous les superlatifs. Le plus dynamique, le plus fou, le plus girly, le plus geek, le plus trendy... en somme, le pays le plus swaggant d’Asie.
 Et d’un autre côté, il suffit de traverser la frontière DMZ pour atterir chez le frère-ennemi, la communisto-autoritaro-militaire Corée du Nord. Niveau clash des valeurs, on peut dire que la péninsule est servie. 
Relater mes aventures dans Seoul sous divers angles, culturels, politiques, économiques, modesques, archys et j’en passe, tel est mon objectif à travers l’écriture d’un billet hebdomadaire. 
Girls band dignes des meilleures années des Atomic Kitten, un accessoire de portable hello-kitty pour payer le metro, des étudiants aussi occupés que Barack et Mitt réunis durant leur course folle à la Maison Blanche, voilà ce qui m’attend à Seoul. 
Un périple digne des aventuriers urbains les plus tics tocs. Eblouie. je ne répondrai plus de rien, sauf peut-être des mes billets. Un verre de soju à la main. Parce qu’on dit ce spiritueux à base de riz plus digeste que son cousin issu des vignes.